Bonjour,
Suite à l'article de pv-magazine qui relatait la parution l'étude des scientifiques du Laboratoire national des énergies renouvelables (NREL) du ministère américain de l’Energie (DOE) sur le coût de la conception et de la construction de systèmes photovoltaïques plus résistants aux catastrophes naturelles, CVSSB a fait réaliser un contrôle par échantillonage de la moitié des fixations IRFTS EASYROOF EVOLUTION, acessibles depuis l'égout, des 4 champs PV de son lot installé en 2018.
Le résultat est correct ou quasi-correct sur 3 des 4 centrales mais désastreux sur la centrale de Matour.
Pour courroner le tout, cette centrale est adossée à un mur de pignon, sur son abergement Nord et a déjà subi les outrages d'une intervention sur le champs PV, pour la mise en place du solin sur ce même abergement nord : l'installateur PV a donc déjà marché sur le champs PV.
Toutes les fixations matourines contrôlées sont désormais suffisamment serrées. Il nous reste à obtenir le contrôle et resserrage des fixations situées au centre du champ PV.
Les détails sont disponibles dans la bibliothèque du réseau.
Si vous avez un drône visseur ou d'autres bonnes idées... merci d'avance de les partager.
Cordialement, Michel LOPEZ
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Bonjour Michel. Avant d…
Bonjour Michel.
Avant d'arriver à une catastrophe telle que celle montrée par le NREL sur la photo de l'article que tu cites, et pour éviter de monter sur les modules, avec le risque de casser les cellules, il y a une méthode simple qui consiste - depuis le sol - à scruter les modules à la jumelle. Si les serrages des modules sont défaillants il arrive que le cavalier qui bloque les cadres des modules tourne sur lui même, ou que la vis étant desserrée on observe un espace entre la tête de vis et la rondelle sur le cavalier. On peut alors s’appuyer sur les cadres des modules pour aller resserrer spécifiquement la vis défaillante.
Nous assurons nous même la maintenance de nos installations depuis 3 ans et on a dû intervenir sur une installation après avoir détecté - de cette façon – qu’une dizaine de vis étaient desserrées. On a même trouvé, à la recette d’une installation de 520 m² qui venait d’être réalisée, l’absence de deux crochets de fixation, le module - situé au faîtage sous le vent - n’était tenu que d’un coté ( ?)
L’installation, où une dizaine de crochets étaient desserrés, est une installation en intégration avec un système GSE In-roof dont les cavaliers de fixation - pourtant sous ETN et ATec - ne me semblent pas très fiables. Sur la photo 17 de ce diaporama on voit les crochets en question :
Amitiés et courage, c’est avec les erreurs et les difficultés qu’on apprend !
Jean-Michel SERVANT - CV Pays d’Aigues
Bonjour, Merci Jean-Michel…
Bonjour,
Merci Jean-Michel pour ta suggestion. Pour ma part, j'avais personnellement suivi le montage de nos quatre centrales PV, pour m'assurer de toutes les dispositions qui ne peuvent pas être vérifiées après coup aisément comme le cheminement des câbles, la mise à la terre de chaque cadre via la griffe ad hoc...
Concernant Matour, j'ai eu l'installateur au téléphone.
Il remet en question l'intérêt de respecter les couples de serrages comme il a remis et continue de remettre en question le respect de l'acier inoxydable pour la visserie de maintien du platelage bois car il n'a jamais observé de modules qui s'envolait.
Il préconise de surveiller les possibles déplacements relatifs de modules.
Je suis d'accord que ce contrôle est facile à réaliser visuellement. Mais ce type de contrôle ne permet que de détecter de "grosses" variations dans l'alignement des modules et dépend fortement de l'inspecteur.
Il serait également possible de mettre au point un contrôle métrologique : par exemple, une canne de 6 m de long, pour un champ PV de 10m de long (type canne à pêche) au bout de laquelle serait fixée une jauge triangulaire. Voir croquis. Point zéro à réaliser rapidement pour suivi annuel ou biannuel.
Très cordialement.
Michel LOPEZ - CVSSB