Certification pour réalisation de la maintenance élec

Bonjour,

 

Nous avons pris l'hbaitude de faire notre maintenance préventive de nos centrales PV nous-mêmes ainsi que quelques opérations de base de maintenance currative (relancer un système après disjonctage par exemple) et quelques ajustements sur l'install électrique quand l'installateur s'était trompé. Nous ne touchons pas aux panneaux, sauf potentiellement pour les nettoyer.

Pour quels genres d'intervention est-il indispensable que les intervenants disposent d'un certain niveau de certification? Au delà de la formation associée à une certification, l'enjeu est de s'assurer que l'équipe dirigeante est couverte / non-inquiétée en cas d'accident lors d'une intervention.

Je n'ai pas relu le contrat de la MAIF ni poser la question à notre installateur et je n'ai pas trouver de documentation à ce sujet sur le site.

Merci

Florent, NID'énergies

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Bonjour Florent,

Vaste sujet...  Qui ne fait pas forcément l'unanimité au sein du réseau !

Pour faire simple:

1/ Le plus restrictif:  Lors d'échange avec la MAIF, tant que l'on ne démonte pas les protections des tableaux électriques qui protègent les parties sous tension (même si l'installation est mise hors tension de façon sécurisée), on est couvert et protégé.

2/ Le plus large:  Certaines CV ont en leur sein des personnes qualifiées (ancien installateur ou techniciens certifiés pour travailler sur des tableaux électriques) qui font la maintenance et le dépannage.

3/ Entre les deux: Ceux qui font un peu, comme vous avez l'air de le faire.

C'est ensuite au président de la CV de savoir quel risque, il est prêt à prendre. Car ce sera lui, le premier visé à partir en prison en cas d'accident grave (décès de l'intervenant pour aller au plus grave...).

Mon expérience personnelle:  En tant que président, je n'accepte pas que les bénévoles démontent les protections électriques. Professionnellement, je peux intervenir sur des installations de 6000 V du moment qu'elles sont installées....sur des bateaux.  Mais je ne suis pas autorisé à "toucher" une installation 380V terrestre. En ayant la casquette du bénévole qui intervient et du Président qui prend le risque, je fais effectivement les interventions électriques dans nos tableaux, mais, voilà, c'est un engagement qui ... n'engage que moi (accessoirement les associés si les dégâts sont matériels et que la MAIF ne les couvre pas...).

Pas sûr que cela t'avance beaucoup dans vos réflexions...

Jean-Eric de Rango
Pour le Conseil de Gestion
Centrales Villageoises VercorSoleiL

Mobile: +33 6 07 23 48 44
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Bonjour Florent,

Vaste sujet...  Qui ne fait pas forcément l'unanimité au sein du réseau !

Pour faire simple:

1/ Le plus restrictif:  Lors d'échange avec la MAIF, tant que l'on ne démonte pas les protections des tableaux électriques qui protègent les parties sous tension (même si l'installation est mise hors tension de façon sécurisée), on est couvert et protégé.

2/ Le plus large:  Certaines CV ont en leur sein des personnes qualifiées (ancien installateur ou techniciens certifiés pour travailler sur des tableaux électriques) qui font la maintenance et le dépannage.

3/ Entre les deux: Ceux qui font un peu, comme vous avez l'air de le faire.

C'est ensuite au président de la CV de savoir quel risque, il est prêt à prendre. Car ce sera lui, le premier visé à partir en prison en cas d'accident grave (décès de l'intervenant pour aller au plus grave...).

Mon expérience personnelle:  En tant que président, je n'accepte pas que les bénévoles démontent les protections électriques. Professionnellement, je peux intervenir sur des installations de 6000 V du moment qu'elles sont installées....sur des bateaux.  Mais je ne suis pas autorisé à "toucher" une installation 380V terrestre. En ayant la casquette du bénévole qui intervient et du Président qui prend le risque, je fais effectivement les interventions électriques dans nos tableaux, mais, voilà, c'est un engagement qui ... n'engage que moi (accessoirement les associés si les dégâts sont matériels et que la MAIF ne les couvre pas...).

Pas sûr que cela t'avance beaucoup dans vos réflexions...

Jean-Eric de Rango
Pour le Conseil de Gestion
Centrales Villageoises VercorSoleiL

Mobile: +33 6 07 23 48 44
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Bonjour Florent,

Dans certaines situations qui sont liées au domaine de tension, à la distance par rapport aux éléments sous tension et de l'activité réalisée, l'opérateur doit disposer d'une "habilitation électrique pour (non) électricien" en référence à la norme NF C 18-510.
Il y a différents moyens de financement dont le CPF (compte personnel de formation).

Les CCI, chambres de métiers et organismes privés les dispensent

Plus d'info ---> https://www.cnfce.com/faq/habilitation-electrique/nfc18510-norme-electrique

Belle journée

Stéphane - Conseil de gestion de Lucioles Energies

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Bonjour,

Comme indiqué sur la page ci-dessus la norme NF C 18-510 n'est pas d'application obligatoire sauf pour les professionnels. Les employeurs doivent, en plus, déclarer auprès de l’inspection du travail les salariés habilités à travailler sur les installations électriques de l’entreprise. Il y a donc une double obligation : formation par un organisme agréé (avec renouvellement périodique) et déclaration des salariés.

Pour les bénévoles cette obligation n’existe pas mais, comme le rappelle fort justement Jean-Eric, la responsabilité pénale du président peut être engagée en cas d’accident.

A la CVPA nous appliquons 4 règles d’or :

1 – toujours intervenir à deux dans un tableau électrique, l’un assurant la sécurité de l’autre,

2 – ne pas intervenir par jour de pluie ou de risque d’orage (puisqu’il y a un risque d’induction électromagnétique côté DC, sans compter que la foudre peut tomber sur l’installation ou sur le réseau Enedis),

3 – avant toute intervention dans un tableau électrique il faut isoler les 2 sources : d’abord ouvrir le disjoncteur de sortie de l’onduleur puis les sectionneurs DC (toujours dans cet ordre), ensuite ouvrir le disjoncteur de raccordement au réseau Enedis. A partir de ce moment le risque électrique est nul dans les tableaux électriques.

4 – utiliser des instruments d’électricien et vérifier avec un voltmètre l’absence de tension.

Pour les interventions sur les ERP il faut, de plus, que l’intervention soit réalisée par « un organisme agréé ou un technicien compétent » suivant le §1 de l’article GE 6 de l’arrêté du 25 juin 1980 portant approbation des dispositions générales du règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public.

Il faut également regarder ce que prévoit la doctrine PV du SDIS. A titre d’exemple le SDIS84 prévoit « 16°) Faire vérifier annuellement l’installation par un technicien compétent ».

A la CVPA nous avons la chance d’avoir au Conseil de Gestion un ancien installateur PV. J’ai donc signé une note le désignant comme technicien compétent en faisant référence à son expérience professionnelle dans le domaine PV.

Bien entendu pour aller refermer un disjoncteur qui s’est ouvert et il n’est pas nécessaire d’intervenir à deux, ni d’être « technicien compétent ».

Jean-Michel Bostetter      CV du Pays d’Aigues